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 La protection divine par les 2 surats Almu'awwidhatayn

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UmmTaqqyâ
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MessageSujet: La protection divine par les 2 surats Almu'awwidhatayn   La protection divine par les 2 surats Almu'awwidhatayn EmptyMar 28 Juin - 22:34

La protection divnine
Par les 2 surats
Al-Falaq – An-Nas

Exégèse et commentaire
(Tafsîr Al_Mu’awwidahatayn)

Ibn-Jawzî –que dieu lui fasse miséricorde-


Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.



La Surat Al-Falaq( L’aube )



« Dis je cherche la protection du seigneur de l’aube contre le mal de ce qu’il a crée ;contre le mal de l’obscurité lorqu’elle se déploie ;contre le mal de celles qui souffles sur les nœuds, contre le ma de l’envieux, lorsqu’il porte envie. »


L’imam Muslim rapporte dans son Sahih (recueil du hadith authentique) d’après le hadith que transmet Qays Ibn Hazim, d’après ‘Uqba Ibn ‘Amir que l’envoyé –que la bénédiction et le salut soit sur lui-a dit :
« N’as-tu pas vus des versets révélés au cours de la nuit précédente dont on n’a jamais vu de semblable ?Il sagit des Surats qui début ainsi : « je cherche la protection du seigneur des hommes. »
Dans une autre version rapportée par Muhammed Ibn Ibrahim Al-Timi, d’après ‘Uqba, l’envoyé-que la bénédiction et le salut soit sur lui- a dit :
« veux-tu que je t’indique la meilleur formule dont on peut user pour solliciter la protection divine ? »J’ai dit : « certes oui. » Il m’a dit : « je cherche la protection du seigneur de l’aube », et « je cherche la protection du seigneur des hommes. »
Chez Tirmidi, il y a le hadith suivant : « Qutayba nous a rapporté d’après Ibn Lahi’a, d’après Yazid Ibn Abi Habib, d’après Ali Ibn Rabah, d’après ‘Uqba Ibn ‘Amir : « l’envoyé -que la bénédiction et le salut soit sur lui-m’a ordonné de réciter les deux surats protectrices « Al-Mu’awwidhatayn » à la fin de chauque prière prescrite. »

Il y a aussi le hadith suivant recensé par Tirmidi, Al-Nassa’i et Abu-Daoud dans ses « Sunanes », d’après Abdullah Ibn Habib : « Nous sommes sortis au cours d’une nuit sombre et pluvieuse à la recherche du prophète -que la bénédiction et le salut soit sur lui- pour qu’il prie pour nous .En arrivant devant lui, il m’a dit « récite ! »mais je n’ai rien dit .Puis il m’a dit « récite ! »mais je n’ai rien dit.Ensuite je lui ai demandé : »O envoyé -que la bénédiction et le salut soit sur lui- !Que dois-je dire ? »il m’a dit « récite trois fois en te couchant le soir et en te levant le matin la Surat ‘Le culte pur’ « Qul Huwa Allahu Ahad »et les deux surats protectrice « Al-Mu’awwidhatayn » ; elle te suffiront contre tout. » Tirmidi ajoute que c’est un hadith bon et authentique.
Il ya aussi chez Tirmidi le hadith que rapporte Al-Jariri, d’après Abu-Hourayra, d’après Abu-sa’id : « l’envoyé -que la bénédiction et le salut soit sur lui-se prémunissait contre les djinns et le pouvoir maléfique de l’œil humainjusqu’à la révélation des deux Syrats protectrices « Al-Mu’awwidhatayn ».Ensuite, après la révélationde ces deux Surats, il s’en est servi pour sa protection et abandonna tout le reste. »
De même il est rapporté dans les deux recueils du hadith authentique (Al-Sahihayn), d’après ‘Aichâ –que dieu soit satisfait d’elle- : « lorsque le prophète -que la bénédiction et le salut soit sur lui-regagnait sont lit pour se coucher, il soufflait dans ses mains après avoir récité la Surat le culte pur « Qul Huwa Allahu Ahad » et les deux surats protectrices « Al-mu’awwidhatayn », puis il les passait sur son visage et tout ce qu’il pouvait toucher de son corps, ‘Aicha –que dieu soit satisfait d’elle- ajouta : « puis lorsqu’il tomba malade, il m’a ordonné de faire cela à sa place. »
Ce hadith est recensé également par Malik, d’après Al-Zuhri, d’après ‘Aicha et d’après ‘Urwa : « chaque fois qu’il était souffrant, le prophète que la bénédiction et le salut soit sur lui-récitait sur lui-même les Surats protectrice « Al-Muawwidhatayn » puis soufflait dans ses mains et essuiyait son visage et son corps.Et lorsque que sa maladie s’aggrava, je récitais moi-même sur lui et j’essuyais son visage et son corps avec sa main, car elle était bénie . »
C’est d’ailleurs ce que rapporte Mu’ammar, d’après Al-Zuhri, ‘Urwa et ‘Aicha –que dieu soit satisfait d’elle-.
« Au cours de la maldie qui l’a emporté, le prophète que la bénédiction et le salut soit sur lui- essuyait son visage et son corps avec ses mains après avoir récité les deux Surats protectrices.Puis lorsqu’il devint très malade, c’était moi qui les récitait sui lui et essuyait son corps avec sa main, car elle était bénie. »Le rapporteur de ce hadith ajoute ce ci : « j’ai demandé à Ibn Shihab : « comment il soufflait dans ses mains après la récitaiton ? »Il a dit : « il soufflait dans ses mains puis il les passait sur son visage . »
‘Aicha –que dieu soit satisfait d’elle- et le prophète que la bénédiction et le salut soit sur lui-ne lui ni ordonné ni interdit non plus .Quant au fait qu’il lui a demandé de réciter le Coran sur lui, ceci est exclu.Peut-être que l’un des rapporteurs de cette tradition a retenu le sens général de ce hadith croyant qu’ne le faisant et en recevant l’approbation du peophète que la bénédiction et le salut soit sur lui-il le lui ordannait.Or, il y a une grande différence entre les deux attidutes.En effet, le fait que le prophète que la bénédiction et le salut soit sur lui-a approuvé son geste, n’implique pas qu’il aurait demandé qu’elle fasse l’imploration de la protection à sa place, car il y a une grande différenceentre les deux significations.Peut-être que ce qu’il lui ordonnait de faire, c’était de faire passer sa main sur son corps, de sorte qu’il soit lui-même celui qui demande la protection et que lorsque sa main était devenue faible au point de ne plus pouvoir se dépalcer à travers son corps, il lui a ordonné de la faire passer sur son corps , de telle sorte que ceci ne constitue ni la récitation de ‘Aicha –que dieu soit satisfait d’elle- sur lui, ni le fait de passer sur son corps .Ainsi ‘Aicha-que dieu soit satisfait d’elle- faisait l’un et l’autre des deux gestes, et lui a ordonné de faire déplacer sa main et non pas procéder au rituel de sa protection .Et Dieu est plus savant .
Mais le but de notre propos est d’évoquer ces deux Surats, de montrer leur grande utilité, le besoin impérieux que l’on a d’elles ou plutôt leur nécessité, le fait que personne ne peut s’en passer, le fait qu’elles ont un effet particulier pour repousser l’ensorcellement, le pouvoir maléfique de l’œil et l’ensemble des maux, le fait que le besoin du serviteur à rechercher la protection grâce à ces deux Surats est plus important que son besoin pour la nourriture, la boisson, l’habillement .

Nous disons donc, et que dieu nous vienne en aide :
-Ces deux Surats comporte trois principes qui constituent les principes de la recherche de la preotection « Al’Isti’adhat »
-Le deuxième c’est celui à qui on implore cette protection
-Le troisième c’est celui contre qui on invoque cette protection
-Lorsqu’on connaît tout cela, on réalise l’immense besoin et l’impérieuse nécessité pour ces deux Surats .Consacrons donc à chacun des ces thémes un chapitre particulier .

Sur la signification d’Al’isti’adha


Sache que le terme arabe ‘Adha (protéger) et tous ses dérivés connotent le sens de la prémunition, du retranchement et dela protection.Son sens véritable, c’est de fuir une chose que tu crains vers celui qui t’en prémunit .C’est pourquoi on appelle celui vers qui on cherche refuge un ma’adh, comme on l’appelle un malja (refuge) et un wazr (abri).Du reste, il est rapporté dans le hadith :
« lorsque la femme dite Ibnat Al-jawn fut introduite auprès du prophète que la bénédiction et le salut soit sur lui- et qu’il mit sa main sur elle, celle-ci dit : « je cherche refuge auprés de dieu contre toi. »Le prophète que la bénédiction et le salut soit sur lui-lui dit : « tu as cherché refuge auprés d’un protecteurs (Ma’adh), regagne les tiens ! »
Donc le verbe a’dhu signifie ceci : je me réfugie, je protége et je me préminis.Il y a deux explications quant à son sens étymologique ; selon l’une d’elles, ce verbe est tiré de la notion de protection ; selon l’autre, il est tiré de l’implication de la contiguité et dela proximité Ainsi s’agissant de celui qui avance l’explication de la protection, les arabes appellent refuge sous le trons de l’abre un ‘uwwadh. En effet, il lui ont donné cette appellation parce qu’ils’est abrité sous l’arbre .De même, l’homme qui cherche refuge se protège se son ennemi auprès de son protecteur et son refuge .
Quant à celui qui prône l’implication de la contiguité, les arabes appellent ‘uwwadh la chaire qui colle à l’os et se mêle à lui parce qu’elle s’y abrîte et s’y accroche .Il en va de même de celui qui cherche protection : il s’accroche à son protecteur et s’attache à lui .
Il faut dire que les deux explications sont fondées, et que la protection les englobes toutes les deux.Celui qui implore la protection se cache dérrière son protecteur, s’attache à lui et s’accroche à son pan. C’est dire que son cœur s’attache à lui et l’accompagne comme un enfant avec son père lorsque son ennemi dégaine son épée et fonce sur lui pour le mettre en fuite : lorsque son père le croise sur le chemin de sa fuite, cet enfant tombe dans ses bras et s’accroche désespérément à lui.Il en va de même de celui qui implore la protection divine, il fuit son ennemi qui veut sa perte, vers son seigneur et son maître, se sauve auprès de lui , se jette devant lui, s’accroche à lui et se réfugie dans ses parages.
Cela dit demande de protection (Al-‘isti’adha) qui impègne le cœur du croyant est au-delà de la formulation expressive, car il ne s’agit que d’une tentative de représenter, de faire allusion et de faire comprendre la réalité des choses .Sans que cela, ce qui existe réellment dans le cœur comme forme de recours, de retranchement, de soumission au seigneur, d’indigence, d’humilité en sa présence est quelque chose qu’aucune expression ne peut embrasser .
Il en va de même lorsqu’on veut exprimer la signification de son amour, sa crainte révérenciel . En effet, l’expression est incapable de le décrire et on ne peut percevoir cela qu’à travers la quelification, car la simple description ou information ne suffit pas .C’est comme lorsqque tu décris l’orgasme à un homme impuissant sexellement qui ignore totalement ce plaisir : quoique tu fasses pour décrire la réalité sa connaisance ne peut se réaliser dans dans on cœur. En revanche, si tu décris ce plaisir à un homme qui possède en lui cet appétit, il le reconnaît par le goût et par son existence .
Maintenant si tu demande comment obtempérer à l’odre divin qui stipule au début des deux Surats faisant l’objet de ce commentaire : « Dis je cherche la protection du seigneur de l’aube », « dis je cherche la protection du seigneur des hommes », alors qu’il est bien connu que lrosuq’on dit : « dis louange à dieu »ou « dis : gloire à dieu », le fait d’y obtemprer consiste à dire : « louange à dieu et gloire à dieu » et non pas : « dis gloire à dieu » .Je répondrais donc par ceci : c’est le genre de question que rapporte Ubay Ibn-Ka’b, d’après le prophète que la bénédiction et le salut soit sur lui- et à laquelle l’envoyé que la bénédiction et le salut soit sur lui-a répondu lui-même comme le rapporte Al-Boukhari dans on receuil de hadith considéré comme le plus authentique .En effet, Zarr Ibn-Habish rapporte ceci : « j’ai interrogé Ubay Ibn-Ka’b sur les deux Surats protectrices (Al-Mu’awwidhatayn) et il me dit ceci : « j’ai interrogé l’envoyé que la bénédiction et le salut soit sur lui-et il m’a dit et j’ai répété. »Donc, ajoute K’ab : « nous dison comme l’envoyé que la bénédiction et le salut soit sur lui-de même ‘Assim rapporte d’après Zarr : « j’ai interrogé Ubay Ibn-Ka’b en lui disant ceci : « O Abu-Al-Mundhir !Ton frère Ibn-Mass’ud dit ceci et ceci ? »il m’a répondu : « j’ai interrogé l’envoyé que la bénédiction et le salut soit sur lui-et il m’a repondis ceci : « on m’a dit et j’ai répété . »Nous disons donc comme l’envoyé que la bénédiction et le salut soit sur lui-.J’ajoute que la complèment dans ce hadith est omis. Il signifie ceci :On m’a dit de dire ou on m’a dit de répéter ce terme et j’ai répéé comme on m’a dit .Ccei renferme beaucoup de secret notamement le fait qu’en matière de Coran, le prophète que la bénédiction et le salut soit sur lui-n’a d’autre pourvoir que celui de la transmettre . En effet il ne pouvait le formler lui-même, car il est celui qui transmet la parole de Dieu, ainsi , comme dieu lui a dit : « dis je cherche la protection di seigneur de l’aube », la transmission intégrale implique qu’il disen : « je cherche la protection du seigneur de l’aube », comme dieu l’a dit .C’est le sens auquel le prophète que la bénédiction et le salut soit sur lui-a fait allusion en dianst : « on m’a dit et j’ai répété, c’est-à-dire je ne suis pas un initiateur mais un transmetteur, je répéte ce qu’on m’a dit de répéter et je transmet la parole de mon seigneur comme il me l’a révélé. »Donc le prophète que la bénédiction et le salut soit sur lui-a transmis le message et s’est acquitté du dépôt .Il a répété ce qu’on lui a ordonné de dire, nous mettent ainsi à l’abri de ce que profèrent des sectes commes les Mu’tazilites, les Jahamites et leurs acolytes qui disent : ce qui dit ce Coran arabe, et ce discours et ses paroles sont initiés par lui.En sommes, ce hadith renferme la plus éclatante réfutation de ce genre d’assertion et montre que le prophète que la bénédiction et le salut soit sur lui-a transmis la parole , sur ordre, dela manir la plus fidèle e dans ses termes exactes, si bien que lorsqu’on lui a dit : « dis » ; parce qu’il est un pur transmetteur et parce que le messager que la bénédiction et le salut soit sur lui-n’a d’autre mission que celle de transmettre le message .

A suivre InchAllah ...
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